Mendoza
Le capitaine et chevalier de l'ordre de Malte Mendoza est une personne crainte et respectée s'il en est, à en juger par les propos de tous ceux qui, un jour, ont croisé son chemin.
En effet, il est « le diable en personne » d'après un galérien, « très méchant » selon Eusèbe, ou encore « le Boucher des Cyclades » pour Youssouf.
Mais la meilleure description de ce personnage violent et cruel est sûrement celle faite par Maupertuis lors de leur premier duel : lorsque Mendoza lui demande s'il sait à qui il a affaire, le renard rétorque :
« Au soudard sans vertu qui s'en va recherchant l'ombre des oriflammes et celle des tyrans.
Loup cruel pour l'agneau, chien soumis pour ses maîtres qui ne connaît de loi que la force du reître. »
Les méfaits de Mendoza sont nombreux : le supplice d'Eusèbe, la quasi-mise à mort de Maupertuis, l'exécution du Borgne…
Sans compter les « deux-trois bricoles glanées à droite à gauche » par le vieillard Cénile…
C'est également un personnage rusé, comme en témoignent son évasion du navire que surveillait Eusèbe où encore la manière dont il négocie avec Cénile Spilorcio, et cupide : seul le trésor l'intéresse, et nul doute qu'il fera tout pour se le garder entier.
Il ne faut cependant pas nier que le capitaine a de l'allure et une certaine prestance, même si ses cheveux au vent sont un peu ridicules et que ses capacités à séduire ou impressionner sont parfois mises à mal (tome 3).
C'est du moins un adversaire redoutable pour nos héros, comme en témoignent les événements passés !
Rappelons cette phrase dite devant son miroir (tome 2) :
« Ô Bienheureuses îles Tangerines ! Vos richesses me tendent les bras ! A moi la fortune ! Le pouvoir ! Et la vengeance ! »
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