Références, figures de style et détails du Tome 5
Nous révélons ici les références littéraires, cinématographiques, historiques explicites ou cachées de l'album.
Les détails relevés sont une partie du texte ou du dessin qui sont humoristiques ou remarquables ou qui font un clin d'œil interne à la série.
Enfin nous recensons les figures de style.
Merci aux nombreux contributeurs qui ont enrichi cette page !
Si vous avez remarqué d'autres anecdotes, vous pouvez nous les envoyer pour que nous les ajoutions !
Détails du Tome 5
Envers de la couverture :
Dans le plan du "Tétrodon Ascensionnel", Bombastus utilise son chapeau comme unité de longueur. Il en fait référence dans ses notes, et le dessine même sur une droite graduée (en bas à droite).
De plus, Bombastus possède le titre de docteur ès Honoris Causa, ce qui ne veut rien dire (Honoris Causa n'est pas une discipline), le terme usuel étant "docteur honoris causa" (titre honorifique décerné par une université). Par cette boutade est sans doute moquée la science amphigourique que pratique l'Allemand.
Page 4, première case :
On remarque au dessus de l'orchestre l'issue du piège auquel a échappé don Lope dans le tome précédent, ainsi que le filet servant à en recueillir les victimes.
Page 4, case 3 :
Les « Aaa-ooo ! » sont bien sûr des « Bravo ! » déformés par les masques que portent les Sélénites, comme l'explicite la première case de la page suivante.
La forme des bulles correspond à celles des hululements lugubres du tome 4, dont on comprend mieux maintenant qu'ils émanaient du parterre sélénite (et non des cachalots).
Pages 4, 6, 7 et 8 :
Le " duc d'York " garde enfoncée sur la tête la mandoline d'Andreo/Flavio pendant toute cette première rencontre avec les Sélénites et leur prince.
Page 5 :
Des Sélénites empressés couvrent Hermine de fleurs (case 3), qu'elle conserve cases 4, 5 et 6 mais qu'elle a finalement laissées tomber p. 9, avant-dernière case.
Page 6 :
L'un des danseurs dans la première case à droite est peut-ête un peu exhibitionniste car, contrairement aux autres, il ne porte pas de jupon mauve.
Et il n'y a pas de lave en fusion dans la deuxième case, alors qu'on l'avait vue (p. 5, case 4) surplombée à sa gauche par l'orchestre.
Page 10 :
Le fameux prophète barbu revient de plus belle dans cette planche, cases 2 et 5 (« Oui ! De nulle part ! » et « Ouiii ! Des diables ! »). Les dialogues qui suivent sont particulièrement savoureux et la panique engendrée est de toutes la plus irrationnelle (le charpentier se mutile la jambe de bois en utilisant conjointement une scie et un marteau ; un autre se pend la tête en bas...). Au fond, on aperçoit un des pirates refermant sur lui le couvercle de son cercueil tandis qu'un autre, la tête dans un canon, veut en allumer la mèche, un troisième plonge littéralement par dessus le bastingage, et, enfin, un dernier se tient la tête entre les mains à la façon du célèbre tableau de Munch: Le cri.
De plus, lorsque le vieux fou dit : « Entendez-vous le hideux chuintement de la viole de gambe ? » (case 3), il tient à la main l'oreille que lui avait arrachée le Captain Boone dans le tome 3. Ses deux autres interventions, à l'envers p. 29, case 4 (« Ouiii ! L'apocalypse ! ») et à l'endroit p. 33, dernière case (« Ouii ! ») portent à 9 le nombre de ses apparitions !
Page 11 :
Les fresques murales sont absentes de la première case !
Page 12, case 3 :
Monsieur Apollon a inversé ses mouches : 1 sur la joue droite, et 2 sur la joue gauche ! Cela dure toute la planche (cases 2, 3, 6, 7 et 8). Cela serait vraisemblable (du temps a passé depuis la p. 9) s'il n'avait pas, p. 14, case 4, plus qu'une mouche sur la joue gauche ; on retrouve effectivement la seconde sur sa joue droite, case 6. Cependant elle revient (anormalement) à gauche page suivante (cases 2 et 4), pour y rester ensuite (p. 17 cases 1 et 5, p. 18 case 6, p. 19 case 5 et p. 20 case 10) ! Tout rentre dans l'ordre p. 21, cases 8 et 9, avec une mouche à gauche et deux à droite, mais Monsieur Apollon est victime d'une nouvelle inversion p. 22 case 5, et p. 25 case 8. Heureusement sa dernière apparition de face est la bonne, p. 26, avec, case 8, une mouche sur la joue gauche et deux sur la joue droite (conformément à ses premières apparitions du tome 4).
Page 12, case 4 :
Dans la case 4, Armand renverse sur son doigt une poudre verte issue d'une sorte de salière posée sur la table sur laquelle le prince Jean prépare ses cartes au trésor (case 1). Cette poussière verte est très certainement celle à laquelle Saltiel Ben Bezalel fait référence (et qu'il soulève en soufflant) dès le tome 1, page 15 cases 2 et 3 ("De la poussière qui le recouvre émane une inquiétante luminescence venue de quelque hostile ailleurs").
Pages 12, 13, 14 et 15 :
Bombastus est fort absorbé par l'observation du système sélénocentrique (p. 12, cases 2, 7 et 8) et, s'il tire son chapeau (p. 13, case 3) à l'arrivée de Mademoiselle, il ne prend aucunement part à l'enthousiasme de ses compagnons p. 15 (case 5).
Page 14 :
On remarque que le prince Jean est assez mégalomane : la quatrième case comporte un buste de César (armure et lauriers) à son effigie, et le tableau de la cinquième case de la page 17 le représente en dieu de l'Olympe (est-ce la parodie d'un tableau existant ?).
La phrase de Lope « Cette robe vous sied à merveille » rapelle celle qu'il prononce dans le tome 2 sur le bateau pirate (« Señorita ! Cette robe vous va à ravir ! »).
Page 14 et 15 :
Les pirates sont remarquables dans ces deux planches : p. 14, case 5, le duc d'York veut prendre dans son pantalon un chandelier (allumé) ; p. 15, case 2, l'archevêque de Canterbury s'enthousiasme pour une mitre, qu'il porte avec une crosse trois cases plus loin (dans le même temps Plaisant et Andreo comparent la taille de leurs diamants).
Il perd son sérieux case suivante, tandis que le duc d'York et Lord Boone dansent sans retenue.
Page 15 :
La bague qu'offre don Lope à Hermine dans la dernière case semble sceller leurs fiançailles, puisque le loup s'écrie à la page 30 : « ¡ Malditos ! Vous n'emmènerez pas ma fiancée sur la Lune ! ».
Page 16 :
L'image de la dernière case (un bateau) est reprise dans le tableau qui se trouve derrière Monsieur Apollon dans la première case de la page 17.
Page 17 :
En comparant la case 3 et la case 5, on constate que le miroir inverse bien toute la tablée, mais n'inverse pas le tableau qui se trouve derrière Jean.
Page 18 :
On découvre dans la première case que les décors de la page précédente ne sont, comme le reste, que des accessoires de théâtre.
Pages 18, 19, 20 et 22 :
Observez la déconvenue du Captain Boone à table dans les cases 3, 4 et 6 de la page 18 lorsqu'il découvre ce qu'on lui donne à manger (des mollusques géants).
Cela empire p. 20, où l'on avance deux huîtres géantes (cases 1 et 2), que Mademoiselle arrose de jus de citron (case 4).
Entretemps les mollusques se sont lentement déplacés (p. 19 case 2, p. 20 case 1 et encore p. 22 case 1).
Page 21 :
Mademoiselle semble apprécier (avant-dernière case) la rébellion de Lope. On remarque aussi qu'elle sourit p. 31, cases 2 et 3, en assistant à l'exploit de l'hidalgo andalou.
Page 24 :
Mademoiselle, giflée par Lope sur la joue droite (case 3), se tient pourtant la joue gauche dans la quatrième case !
Autre détail étrange : la direction que prend la tête de Mademoiselle vous semble-t-elle logique par rapport à la direction de la gifle de Don Lope (case 3) ?
Page 27 :
Les cases 3, 4 et 7 représentant la salle du trésor, la salle des machines et la grotte des Sénélites sont reliées ensemble par la tubulure du périscope.
Page 29 :
Monsieur est en tête du cortège, dans son siège à porteurs ailés télécommandé. Ce dernier suppose une logistique assez élaborée, tant pour le faire décoller (p. 28, case 2) que pour le faire atterir (p. 29, case 6), d'où les pierrots « aiguilleurs ».
Page 35 :
La deuxième case fourmille de détails. Parmi les plus remarquables, citons don Lope dansant un flamenco endiablé avec Hermine tandis que des femmes et le sorcier de la tribu les encerclent ; et, dans la foule de droite, on aperçoit le Robinson du tome 3 offrant sur un perchoir trois perroquets... qu'il est allé chercher au centre de l'île !
On a en effet la preuve deux cases plus loin que les volatiles sont ceux qu'ont rencontré nos aventuriers près du Roc du crâne, lorsque l'un d'eux répète : « Je crois que le moment d'agir est venu ! ».
Enfin le chien qui donne la patte à Armand est recherché par la femme au couteau qui se tient près du feu (pourvu d'une broche à rôtir), et qui le poursuit dans l'avant-dernière case ; mais la situation s'inverse et c'est elle qui est poursuivie page suivante, case 9.
Page 36 :
Parmi les croquis de la première case figurent quelques projets délirants de Bombastus en formes de bateau à décollage vertical, catapulte, ressort, soufflet, tonneau à hélice ou encore ballon rebondissant. Il y a par ailleurs quelques références (dont Star Wars ou Tintin).
L'un des parchemins de la deuxième case comporte la mention suivante : « (...) Va te faire foutre (...) » (le reste est illisible). On se demande bien à qui s'adresse cette imprécation...
Page 37 :
Aussitôt qu'Armand a confié le perchoir des perroquets à Eusèbe, ces derniers jugent le moment propice à l'action : quittant leur perchoir à la quatrième case, deux d'entre eux mordent les oreilles d'Eusèbe dans la sixième case, le troisième se précipite sur Bombastus dans la septième, et alors que, dernière case, le savant chasse l'importun volatile, l'ara rouge poursuit à toutes ailes de sa vindicte l'infortuné lapin.
Page 38 :
L'innocent Eusèbe, dans l'avant-dernière case, ne regarde pas dans la bonne direction...
On reconnait dans la dernière case le char qu'employa don Lope dans la Farce de Maître Grosjean ainsi que le trône du prince Jean, la tenture bleue aperçue dans les pages 6, 7, 8 et 9, et un masque de l'un des spectateurs sélénites, au travers duquel l'œil d'un poisson nous observe.
Sur le sable rampe également le congénère de l'un des mollusques géants servis à la table princière, mais, vivant hors de la lagune, il n'est pas frappé de gigantisme. Et les terribles yeux jaunes sont ceux du poulpe, qui ne se sent plus de joie, page suivante, en retrouvant son joyeux ami lapin (cases 6, 7, 10 et 12).
Page 40 :
Hermine donne à Lope, dans la deuxième case, un drap, du fil et une aiguille. Lope, qui coupait du bois, veut protester, mais il s'acquitte finalement de sa tâche dans la neuvième case tandis qu'Hermine vigoureusement fend une bûche à l'arrière-plan.
De plus la position d'Armand change entre les cases 2 et 9, et surtout celle de la futaille (ou futur réservoir latéral) que remplit Eusèbe, entre les cases 2 et 3. Enfin dans la case 6 on ne voit plus le tuyau de gauche de l'abstracteur quintessençogène aperçu dans la case 5 ; et case 6, sur le cadran du même abstracteur, on peut voir un croissant de Lune !
Page 41 :
Case 3, on ne voit que le chapeau de Bombastus qui salue. Et case suivante, parmi les bras levés de la foule des indigènes qui disent adieu à nos héros, s'agite un amical mais néanmoins mélancolique tentacule...
Page 45 :
Case 7, en bas à gauche, on peut suivre le trajet d'une balle qui ricoche sur le bois du Tétrodon Ascensionnel en émettant un « piiuuuuuuu... ». Bombastus vient d'inventer la montgolfière, sans le savoir.
Références du Tome 5
Figures de style du Tome 5
Découvrez les références, figures de style et détails du Tome 6 :