Je ne me rappelle pas avoir vu cette référence. Après avoir "googlé" sur le sujet, le personnage est le baron de Sigognac.dextrelame a écrit :j'ignore si la remarque a déjà été faite, mais la référence utilisé pour Monsieur de Cigognac est le Capitaine Fracasse: en effet, l'identité réele de ce personnage de théâtre (dans l'ouvrage, il est comédien) est le baron de Cigognac...
Références artistiques
Modérateurs : hsdcdb, Aragathis
Re: Références artistiques
Vous fûtes plus héroïque, vous fûtes courageux [Eusebe/Chasseurs de chimères]
- dextrelame
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Re: Références artistiques
ayant lu le livre dans mon jeune temps, je dois avouer que la première lettre du nom m'avais échappé... néanmoins, dans le tome 7, page 31, Armand parle de lui en disant "une personne de votre rang"
de qui serait il inspiré sinon, à votre avis ?
de qui serait il inspiré sinon, à votre avis ?
sur ce,
je vous salue bien, et vous souhaite joie, rire, et sourire !!!
Dextrelame,
bretteur confirmé et gaffeur patenté...
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- Laurent Jerry
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Re: Références artistiques
Ah, mais il est évident qu'Ayroles et Masbou se sont inspiré de Théophile Gautier pour ce personnage, noble “dérogé” comme son homophone, mais que l'orthographe du hobereau gascon a été adaptée a la condition animalière de l'oiseau pirate. Simplement, alors que Sigognac quittait son château de la Misère pour l'amour d'une (Isa)belle, le ci-devant Cigognac trouvé sa voie dans la réalisation d'un idéal, celui des frères de la Côte. Nous n'avons pas encore eu l'occasion de voir si l'échassier est à l'instar de son illustre prédécesseur une fine lame capable d'attirer à lui l'admiration d'un Jacquemin Lampourde lunaire.
Re: Références artistiques
L'echassier semble fatiguer, il pourais se détorner, trahir son capitaine, pour rétablir la piraterie...
Enfin... Sinon chapeau je ne connaissais pas l'origine (la tenneur) de toutes ces références. Le prochain (épisode, numéro?) en serrat sans doute lui aussi plein.
Enfin... Sinon chapeau je ne connaissais pas l'origine (la tenneur) de toutes ces références. Le prochain (épisode, numéro?) en serrat sans doute lui aussi plein.
Re: Références artistiques
Comme je viens d'arriver, je sais pas trop si cette référence a déjà été évoqué (j'ai pas eu le courage d'attaquer les 8 pages en entier), mais quand, dans le tome 7, Armand parle de Io ("iotarcique est mon style, ici je supplicie" etc...), c'est en référence à un mythe de l'antiquité : io est une jeune fille que Zeus s'envoie en l'air (une de plus) et qu'il transforme, pour la cacher à Héra, en vache. D'où le : "ma muse aimant les veaux, je meugle avec brio. -Ta déesse est génisse ?" (pour ceux qui veulent creuser un peu, io est aussi la fille d'argos, le berger aux cent yeux).
-Si j'ai bien compris... il dit qu'on pue ?
-En alexandrins.
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Re: Références artistiques
Pas seulement : Io est aussi - et d'abord - une déesse vache de la mythologie égyptienne, que les Grecs reprennent plus tard à leur compte. Elle nourrit Horus lors de son enfance dissimulée de la vue d'Anubis.
Ainsi parlait Aragathis.
Re: Références artistiques
Les grecs ont pompé chez les égyptiens ? A qui se fier...
Sinon, à la toute fin du tome 3, dans la tirade d'Armand :
"Sur un bon rot nous quitterons la cène".
La cène est le dîner chez les romains. Homonyme, bien sûr, de quitter la scène de théâtre.
Enfin, je répète que je n'ai pas lu tout le sujet. Je suppose que vous y aviez déjà pensé.
Sinon, à la toute fin du tome 3, dans la tirade d'Armand :
"Sur un bon rot nous quitterons la cène".
La cène est le dîner chez les romains. Homonyme, bien sûr, de quitter la scène de théâtre.
Enfin, je répète que je n'ai pas lu tout le sujet. Je suppose que vous y aviez déjà pensé.
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- Laurent Jerry
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Re: Références artistiques
L'allusion pourrait encore plus subtile (mais légèrement impie dans ce cas, frisant un peu le libertinage, ce qui ne saurait étonner de la part d'un Maupertuis) : la Cène est surtout connue pour avoir été le dernier repas du Christ. En ce cas, l'allusion au « Prenez, mangez, ceci est mon corps » donne un sens tout à fait différent aux paroles d'Armand. Même si notre renard préféré n'est à cet instant pas forcément d'humeur à plaisanter, fût-ce pour taquiner le très tridentin Lope.
Re: Références artistiques
Je le comprenais plus à la façon de Laurent. Dans tout les cas cela reste hilarant.
"Imaginer, c'est hausser le réel d'un ton." Gaston Bachelard.
Re: Références artistiques
Je crois que la référence avait déjà été dénotée sur ce forum
.
Il me semblait d'ailleurs que la cène était le repas de la Pâque juive, la Cène étant le dernier repas du Christ. Quelqu'un d'érudit pourrait-il m'éclairer ?

Il me semblait d'ailleurs que la cène était le repas de la Pâque juive, la Cène étant le dernier repas du Christ. Quelqu'un d'érudit pourrait-il m'éclairer ?
Ainsi parlait Aragathis.
- Laurent Jerry
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Re: Références artistiques
Eh bien, n'est-ce pas ce que j'ai tenté de faire ci-dessus ? Ou alors j'ai raté une étape.
En tout cas la cène n'était pas le repas de la Pâque juive (c'est d'ailleurs un mot latin) : il s'agit uniquement, en contexte chrétien, de celui pris par le Christ l'avant-veille de la Pâque de l'an 30 (jour depuis appelé “jeudi saint”). Cette scène de la cène a été immortalisée par de très nombreux peintres, dont Léonard de Vinci, ce qui a amené la controverse idiote que chacun connaît. Mais Wikipedia en dira plus que moi pour le même prix.
La question, si “cène” il y a aux Îles Tangerines, est de savoir lequel est Judas. J'ai bien mon idée sur la question...
En tout cas la cène n'était pas le repas de la Pâque juive (c'est d'ailleurs un mot latin) : il s'agit uniquement, en contexte chrétien, de celui pris par le Christ l'avant-veille de la Pâque de l'an 30 (jour depuis appelé “jeudi saint”). Cette scène de la cène a été immortalisée par de très nombreux peintres, dont Léonard de Vinci, ce qui a amené la controverse idiote que chacun connaît. Mais Wikipedia en dira plus que moi pour le même prix.
La question, si “cène” il y a aux Îles Tangerines, est de savoir lequel est Judas. J'ai bien mon idée sur la question...
Re: Références artistiques
Ma question se rapportait justement au fait que je n'étais pas sûr que "cène" vienne de Rome. Si vous en êtes sûrs, ça roule. 

Ainsi parlait Aragathis.
Re: Références artistiques
La référence flagrante mais je ne sais pas si elle à était dite..
Dans le tome 8, quand le maître d'Armes, Eusèbe, Armands et Don Lope, sont chez Fort-à-Bras, quand celui-ci annonce que cela ne le gène point de "reprendre du service" (peut-on dire reprendre du service quand il s'agit de tuer... ou de défendre sa cité ?) , il console sa mie en lui disant, "Je ne te hait point", elle fait référence, à Don Rodrigue l'amant de Chimène : "Va je ne te hais point" !
Dans le tome 8, quand le maître d'Armes, Eusèbe, Armands et Don Lope, sont chez Fort-à-Bras, quand celui-ci annonce que cela ne le gène point de "reprendre du service" (peut-on dire reprendre du service quand il s'agit de tuer... ou de défendre sa cité ?) , il console sa mie en lui disant, "Je ne te hait point", elle fait référence, à Don Rodrigue l'amant de Chimène : "Va je ne te hais point" !
" Il était une fois [ ... ] Fin "
Re: Références artistiques
Je regardais tranquillement "Le casse", un vieux film de 1971 d'Henri Verneuil, quand tout à coup, Omar Sharif (le flic pourri) qui dîne avec J-P. Belmondo (le gentil cambrioleur qui a volé des émeraudes), lui fait goûter un plat en lui disant :
"Ca s'appelle Imam Bayaldi. La légende dit qu'un sultan s'évanouit en y goûtant".
J'ai aussitôt pensé à la scène de ripailles du Tome 2 où le raïs Kader raconte cette anecdote.
"Ca s'appelle Imam Bayaldi. La légende dit qu'un sultan s'évanouit en y goûtant".
J'ai aussitôt pensé à la scène de ripailles du Tome 2 où le raïs Kader raconte cette anecdote.
De quels atomes nos rêves sont-ils faits ?
Re: Références artistiques
Plus le temps passe, plus on trouve des références dans notre chère BD, et plus encore on devient fou en voyant à quel point elles sont étendues. Merci Edin pur ce commentaire 

Ainsi parlait Aragathis.