En revanche :
Ton "passage vers un espace éternel" (espace éternel, c'est assez zeugmatique, mine de rien), c'est pas de la téléologie, ça ?La plupart des religions font de la mort soit une simple formalité avant de retourner dans le monde, soit un passage vers un espace éternel.
Paske bon, ce que tu dis, c'est un peu ce que je dis entre circularité (métempsychose) et et linéarité (eschatologie, téléologie). Ajoutons au demeurant que la téléologie peut s'entendre autrement que "l'espace éternel" du genre Paradis/Enfer.
Et je récuse précisément par conviction pascalienne ton idée qu'on est cycliques pour des raisons d'échelle. Le cercle n'est pas paradoxal. L'homme oui. Le cercle ne permet pas au paradoxe humain de s'épanouir.
Pis bon, aussi, ça veut dire quoi "nous arracher à notre vie" ? Nous sortir de notre train-train tourniquet quotidien ?
Et le paradis et la métempsychose, c'est justement radicalement différent ; l'un est téléologique, l'autre circulaire.
Et sinon :
Pas compris.Dans les temps malades que nous avons connus, genre le Fléau, où les transis ont remplacé les gisants, la seule vie était dans la circularité.